Qu’est-ce que le MUNUCCLE ?

Le MUNUCCLE est la modélisation des Nations unies de l’Ecole européenne de Bruxelles 1 (l’EEB1) située à Uccle (un quartier de Bruxelles).
Le MUNUCCLE est né en 2018. Après avoir participé et organisé des modélisations dans d’autres établissements, 3 enseignants et 12 élèves hyper motivés se sont lancés dans cette aventure en souhaitant accueillir une modélisation à l’EEB1. La première conférence du MUNUCCLE a eu lieu en septembre 2018. Pourquoi 2018 ? Pour fêter les 60 ans de notre école !

Qu’est-ce qu’un MUN ?
Une modélisation des Nations Unies (ou MUN) est une simulation, un jeu de rôle : les délégué.e.s qui participent à ces modélisations des Nations Unies vont, pendant toute la durée de l’événement, faire «comme si» ils/elles étaient le/la délégué.e de tel pays ou de telle organisation, venu.e débattre sur tel thème, dans telle commission, pour enfin se retrouver en Assemblée générale et voter des résolutions qui auront force de loi… internationale. Mais un MUN c’est aussi tout ce qui se passe en amont, le travail des délégués qui se familiarisent avec le pays (ou l’organisation) qu’ils/elles incarnent, ses intérêts, ses traditions diplomatiques et ses traits culturels, et arrivent le jour J en habitant totalement leur rôle.

Quel est le rôle du/de la délégué.e ?
Le/la délégué.e qui, dans le cadre d’un MUN, représente son pays au sein d’une délégation, ou parfois une organisation, doit se préparer en amont afin de jouer SON rôle le mieux possible lors des débats, et pour cela doit pouvoir : s’id entifier à son pays ou à son organisation, donc faire des recherches et suivre l’actualité qui touche à son pays ou à son organisation au moins pour l’année écoulée, et connaître les prises de position de son organisation ou de son pays au sein des institutions internationales; devenir un expert sur le sujet débattu au sein de sa commission, donc lire le rapport des présidents publié sur le site du MUNUCCLE, et compléter ces informations à l’aide de sources diverses (presse et autres médias, articles universitaires, rapports diplomatiques…); défendre la position de son pays sur le sujet débattu, donc croiser les données lors de ses recherches (son pays / le thème débattu) afin de ne pas commettre d’erreur en prenant des positions qui ne correspondraient pas aux intérêts et à l’identité de son pays. Pour aider le/la délégué.e à bien se préparer, il lui sera demandé de rédiger et d’envoyer à ses présidents un Texte de politique générale (TPG) une dizaine de jours environ avant la session du MUNUCCLE. Dans ce texte, le/la délégué.e devra présenter clairement la stratégie de son pays par rapport au(x) thème(s) abordé(s) dans sa commission et faire apparaître les objectifs qu’il/elle s’est fixé.e. Lors du MUNUCCLE, le/la délégué.e ne devra pas oublier qu’il/elle représente son pays et qu’il/elle doit en tout temps faire bonne figure en respectant un code vestimentaire stricte et des règles de bienséance.

Quel est le but du jeu ?
Être un.e délégué.e, c’est se donner les moyens d’habiter un personnage, jouer un rôle réaliste, et pour y parvenir acquérir des connaissances qui aient un sens et contribuent à élaborer une vision du monde; c’est aussi maîtriser ses dossiers et utiliser des compétences extrêmement variées et complémentaires, depuis l’écriture de rapports jusqu’à la prise de parole en public, en passant par la capacité de suivre des règles communes plus ou moins formelles, mais surtout d’écouter, de convaincre, de polémiquer, de tolérer, de négocier, de construire un consensus dont sortiront des textes élaborés en commun; c’est enfin rencontrer d’autres jeunes venus d’horizons très différents mais avec un même objectif, partager des expériences avec des inconnu.e.s, s’ouvrir à d’autres cultures, points de vue, personnalités, accents… dans le cadre de la modélisation, mais aussi en dehors. Une fois cette expérience vécue, le/la délégué.e est prêt.e à recommencer, à participer à de nouvelles modélisations, ou, mieux encore, à rejoindre l’état-major d’un futur MUN dont il/elle sera l’une des chevilles ouvrières, le concepteur, le/la responsable. Il n’est donc pas étonnant que les universités valorisent les candidatures de ceux/celles qui ont su montrer une telle volonté d’émancipation…